Comté de Bordemer, Drustvar, le 26 ème jour du 1 er mois de l'an 39
Type : Voyage
Objectif : Rejoindre Béseau
Participants : Sire Robert Crestford, Sire Vlad Von Karkhoff, Dame Morgane Salena, Sire Léopold Van Helmar, Oliver Andreasen, Zerdine Pieusarmure, Rosanna Camble
Déroulement de la mission :
Suite à des négociations entre la maison De Verraillon, du comté de Bordemer, et de notre suzerain, il fut décidé que Noirebois aiderait Bordemer à se débarasser d'un problème local de sorcières, en échange de quoi un alliance entre les deux maisons serait signée, et la maison De Verraillon s'engagerait à fournir une aide militaire navale ainsi qu'une aide matérielle pour la construction de nouveaux navires pour Noirebois.

Notre équipe a immédiatement pris un bateau pour rejoindre les côtes de Bordemer, dans la région de Drustvar, en Kul'Tiras. En arrivant au port de Bordemer, la métropole locale, il nous est vite apparu évident que la ville avait été déserté, une magie druidique planait sur la ville et les seules informations que nous avons pu tirer de nos observations étaient que la populace avait tout simplement quitté les lieux.

Sur les quais, nous avons rencontré un dernier habitant encore resté sur place, Gontran, un vieux pêcheur local. Ce dernier nous a expliqué que le comte De Verraillon avait commencé a souffrir d'atroces cauchemars, et, lorsque les cauchemars se sont répandus à la ville toute entière, la population a décidé de fuir vers les montagnes, se rendant compte que les cauchemars touchaient la côte. Gontran ne s'est jamais plaint de cauchemars, l'homme étant visiblement simple, son esprit ne semble pas avoir été tourmenté par la malédiction à l'oeuvre.

Nous avons décidé d'embarquer Gontran avec nous et nous sommes dirigés vers la forêt séparant la côte des montagnes, notre première halte étant la ville de Béseau. La forêt de Bordemer est si dense qu'il nous a fallu allumer des torches pour y voir correctement, le chemin était visiblement éclairé par des lanternes, dans le temps, mais les troubles récents les ont laissés éteintes. Jamais je n'avais vu forêt si épaisse, ni la lumière, ni la neige n'était capable de percer le feuillage rougeâtre visiblement permanent des arbres locaux.

C'est dans les bois que nous avons été attaqué par une étrange créature : une sorte d'homme-arbre accompagné de corbeaux. La créature s'est avéré loin d'être un tréant cependant, sa structure m'a plus fait penser à un assemblage, un golem, comme ceux que les sorciers du Kirin Tor peuvent s'amuser à créer. La créature s'est trouvée bien plus résistante que ce que nous avions pensé et, incapable de la détruire, nous avons du nous résoudre à battre en retraite sur le sentier.

Avec ses longues jambes, la créature est bien plus rapide que nous, par chance, la présence d'un pont traversant une rivière, ainsi que le passage salutaire d'un cerf entre notre groupe et le monstre, a suffit a le distraire assez longtemps pour que nous nous échappions. Un comportement pour le moins singulier a marqué la créature après que cette dernière tue le cerf, elle s'est tout simplement enfuit dans la forêt.

Nous avons décidé de poursuivre notre route et avons croisé au bout d'une grosse heure de marche le village de pêcheur d'Aargem, le long du cours d'eau redescendant à la mer. Le village était lui aussi désert, mais contrairement à Bordemer ou les portes des bâtisses étaient restées ouvertes, certaines étaient encore fermées à Aargem, et marquées de croix blanches similaires à celle utilisées à Noirebois pour noter des endroits contaminés par des maladies contagieuses.

C'est sur le chemin entre Aargem et Béseau que nous avons rencontré une seconde fois l'homme-arbre, sa ressemblance au premier était trop flagrante pour qu'il s'agisse d'un deuxième individu, j'en conclus que notre agresseur du début de journée a du nous suivre durant notre marche. Cette fois-ci, nous avons lancé l'armure de Zerdin à l'assaut, espérant que le feu et l'épée de la machine parviendrait à détruire la créature. Ce n'était pas le cas. L'homme-arbre a résisté a toutes les attaques que nous avons pu lui lancer, et causés de dégâts critiques à notre armure à vapeur. Nous avons du, une seconde fois, nous contraindre à nous replier.

Une heure plus tard, nous arrivions en vue de Béseau, et les feux de cheminées quittant les maisons signifiaient que nous venions de trouver le premier endroit habité du comté.