Sieur,

Je vous adresse en ce jour une missive pour moi lourde de sens, et au sujet bien difficile à coucher sur le parchemin, et d'avance je vous suis gré de la lire. Je me nomme Josserand Kruger, fantassin vétéran de nombre de guerres, j'ai contribué humblement comme tous à la défense de notre belle humanité harcelée encore aujourd'hui de toute parts.
Nombre d'années sont passées, et j'ai pris la décision mûrement réfléchi de laisser mon destin aux mains de la Lumière pour me faire faire chevalier, comme le veut la tradition dans notre duché, au cours d'une quête solitaire.
Plutôt que de me jeter de manière suicidaire dans la gueule du danger comme certains inconscients avant moi l'ont fait en pensant que "La Lumière choisira les siens", je préfère préparer un plan des plus solides accompagné d'une logistique coûteuse et d'une aide précieuse.
Je suis en quête de mécénat, sieur, et je vous demande audience pour causer de ce sujet. L'interrogation sur le pourquoi j'ai choisi votre maison est justifiée. Vous êtes un homme du peuple qui s'est élevé à son rang par bons services rendus et travail acharné, sans jamais faillir. Et ma vision de la chevalerie est celle du mérite, pas celle de la noblesse d'épée qui ne connaît rien aux maux du bas peuple.
Je suis prêt à vous donner en don de bonne foi la récompense de ma première quête pour vous assurer de ma loyauté future et porter vos couleurs.
Je me tiens humblement à votre disposition, de manière physique et épistolaire, si vous souhaitez donner suite à ma doléance.

Qu'Elle vous garde,

Josserand Kruger

Josserand,

Comme tu le sais, mon ascension à ce titre est récente, et ma fortune n'est pas comparable à celle des nobles aux domaines plus vastes qui se trouvent dans le reste du duché.
Je peux cependant concéder à te faire don de cinq pièces d'or pour couvrir tes dépenses en échange de l'objet magique qui te sera accordé pour ta quête. Je te souhaite bonne chance dans ton entreprise.

Qu'Elle te garde,

Hans Menor