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[Dossier] Op. Punition divine

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Lucius Vaanes
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[Dossier] Op. Punition divine

Message par Lucius Vaanes » 06 août 2017, 11:42

OPERATION PUNITION DIVINE
Dirigeant de l'Opération : Grand Inquisiteur Releth Syras
Lieu : Cité d'Easternguard Date : 04/01/36 05/01/36 07/01/36 06/01/36 Type : Investigation
Objectif : Lever le voile sur les événements frappant la ville et y mettre fin
Participants : Ordre de la Purification avec l'assistance du Cinquième Bataillon d'Infanterie de la Lance Ardente

Déroulement de la mission :
J'ai répondu à l'appel de détresse du Capitaine Aderick Longshot concernant une inquiétante hausse des accidents mortels au sein de la cité. Si je dois avouer mon scepticisme initial, la prise de connaissance de la liste exacte des accidents et de leur déroulement écartait assez vite l'hypothèse d'une simple succession de malheureux hasards. Restait à prouver l'origine magique. Pendant que je discutais avec le Capitaine, et à ma plus grande surprise et néanmoins plaisir monsieur le dirigeant des très respectables Capuches Rouges, je demandai au reste de notre groupe de discuter avec la garnison afin d'éventuellement glaner des informations de quelconque importance.
Si ladite enquête ne nous procura guère grand chose de probant, je tiens à souligner le professionnalisme et l'efficacité du Sergent Wërtz. Elle fût d'une grande aide tout le long du déroulement de l'enquête et je ne doute pas qu'elle continuera à l'être à l'avenir. Sa liste complète des victimes et de leurs accidents au Sergent Alix de dresser un bien utile tableau, et elle fut la première à mettre en lien les incidents et ce gang des Worgs Rouges. Lien qui se confirmera par la suite.


La majorité des victimes venant des quartiers mal-famés de la ville, je décidai qu'une première enquête là-bas le soir même s'imposait. J'avais en tête de faire appel au patriotisme et au sens du devoir que tout citoyen du Duché se devrait de posséder et de ramener plusieurs potentiels témoins à la caserne afin qu'ils nous aident dans notre début d'investigation. Je ne puis totalement décrire ma déception lorsque les soldats du Duc ont, avec tout le professionnalisme requis, quémander la coopération de la populace, nous avons été reçu par d'ignobles insultes, remettant en cause jusqu'à l'honneur de Noirebois même. Très vite les insultes ont laissé place à de la violence et plusieurs serviteurs de Sa Grâce se sont retrouvés blessés. Je n'ai eu, à ce moment là, d'autre chois que de faire appel à la force afin de rétablir l'ordre et appréhender certains fauteurs de trouble.
Si je regrette cet incident, je suis en revanche heureux de savoir qu'aucune vie de valeur n'a été perdue ce jour là.


Au fur et à mesure de notre progression, plus calme, nous tombâmes sur le premier signe véritablement étrange de notre enquête. Contre un mur d'une rue sans autre particularité se trouvait une table de bois peinte d'un motif qu'on pouvait aisément assimiler à un symbole rituel de la magie la plus douteuse. Lorsque nous essayâmes de prendre avec nous le morceau de bois suspect, le symbole se dégrada rapidement pour disparaître. Encore plus étrange, cela fut suivit de phénomènes de plus perturbants, un de mes hommes jurant que les corbeaux aux alentours le regardaient, et un pot de fleur manquant de s'écraser sur le casque du lieutenant Aigrelin.
La suite de notre enquête ne rapporta rien. Le seul événement d'importance après cela fut l'incendie, au loin, d'une ferme qui célébrait un mariage lors de notre arrivée dans la région. Ne souhaitant pas quitter la ville de nuit, je décidai de retourner à la caserne, d'y installer notre troupe, et de commencer l'interrogatoire des volontaires et moins volontaires ramenés des quartiers pauvres.


Autre grande déception fut le manque abyssal d'informations que les citoyens avaient à fournir. Que cela concerne les accidents, les Worgs Rouges, ou la possible présence de sorciers dans la ville, rien de bon ne fut tirer de ces définitivement très peu patriotes citoyens. Ils seront néanmoins maintenus dans les geôles de la garnison jusqu'à la fin de l'enquête, par pure précaution.


Le lendemain, nous partîmes enquêter sur l'incendie de la ferme, qui avait fait une seule victime, la pauvre mariée. Son assassin était, autre absurdité de cette enquête, un mouton. Celui-ci aurait paniqué en sortant hors de son enclot, aurait rejoint une grange où se trouvait la mariée et aurait fait tomber un chandelier, ce qui aurait causé l'incendie. Alors que les personnes présentes au mariage tentèrent de sauver la mariée, le sort s'acharna pour faire tomber une poutre sur la pauvre femme, la condamnant aux flammes. Il est à noter que le mouton est en parfaite santé.


Nous n'étions pas plus enclin à croire à la malchance cette fois que pour les autres, d'autant que j'ai clairement pu ressentir un résidu de magie hantant la grange calcinée. En examinant la maisonnée même de la ferme, une autre source magique se fît sentir, dans la chambre de la soeur de la défunte mariée, une certaine Margaret. Dans sa chambre fût trouvée un symbole négligemment effacé au sol, ainsi qu'une robe blanche et plusieurs bijoux. Dans la chambre de la mariée fût trouvé encore plus surprenant; un corbeau à trois yeux, qui fut abattu.
Il est de mon devoir de membre de l'Ordre de citer le nom de Sirania Lynch. La sorcière de la Loge des Cendres a été tentée par l'influence malsaine qui régnait dans la pièce de la chambre de Margaret. Je le sais d'autant plus que j'ai moi-même subit cette tentative, mais y ai résister, contrairement à la sorcière qui, en s'approchant du cercle, sembla avoir briser quelque chose. Le cercle se dissipa, robe et pierres précieuses tombèrent en poussière avec le corbeau à trois yeux.
En accord avec la vertu de compassion, je décidai de laisser une seconde chance à la sorcière, en l'avertissant qu'une autre erreur m'obligerait à moins de compréhension.


Nous retournâmes donc en ville, décidés à appréhender la soeur de la victime, et apprîmes là-bas que ladite Margaret avait quitté la ville en compagnie du veuf pour rejoindre le village d'Estrive. Sans perdre un instant, nous nous lançâmes à leur poursuite. En vain, malheureusement, car là-bas nous apprîmes que le veuf et la soeur étaient tout deux partis à la chasse voilà deux heures, et que lorsque nous les trouvâmes en forêt, ils étaient tout deux morts. L'une d'une flèche dans le dos et le crâne fracassé à la pierre, l'autre par l'hérésie du suicide par pendaison. L'homme était persuadé, à raison mais sans preuve, de la culpabilité de la soeur dans le meurtre de sa femme.
La maladresse d'un fantassin qui, d'une manière que je ne m'explique pas, s'était retrouvé en possession d'une pistole, attira deux vers de chair à nous. La Lumière nous gardait ce jour là, car ils furent rapidement tués, l'un par moi-même et l'autre par le réactif sergent Dunwall.
N'ayant rien d'autre à faire ici, nous rentrâmes.


En chemin, fort de ces nouvelles informations et de la confirmation d'une influence magique réelle, je décidai qu'il était temps de s'intéresser au proche des victimes. Je me souvins également que, de toutes les victimes d'accidents, une seule était originaire des quartiers riches. Accordant une pause aux hommes, c'est chez Bartholomé Vassand, mari et seul proche de la victime Hylee Vassand, que nous nous rendîmes.
Je fus d'abord surpris par l'apparente opulence du monsieur Vassand. Sa demeure n'était surpassée en taille que par le château de la cité. Nous fûmes accueillis avec grande courtoisie. Mais la présence d'esprit de l'initié de l'Ordre Khain, qui pris soin de rechercher avec succès des traces de magie avant d'entrer, me conforta encore plus dans ma certitude que monsieur Vassand aurait beaucoup à dire.
Il nous reçut, moi et une partie de mes hommes, dans la salle à manger. Sa demeure débordait d'une richesse honteuse. Lorsque j'expliqua être venu pour parler de sa tragique perte, il pensa plutôt à un navire marchand perdu qu'à sa propre femme. Et lorsque je mentionna les accidents, et mon soupçon de leur origine magique, il se condamna encore plus en paniquant et en bafouillant son innocence. Dans sa terreur, il mentionna un nom, un prétendu érudit de nom de Galbert Melar, d'Aestran, sans plus de précision. Quand je l'interrogeai simplement sur la présence de traces magiques dans sa demeure, sa risible excuse me persuada de sa totale culpabilité.


J'ordonnai à ce qu'il soit immobilisé. Ses gardes du corps privé, intègres, ne s'interposèrent pas. C'est alors qu'une terrible chose arriva. Le fantassin Havardson, celui-même ayant attiré les vers de chair, avait été très instable et indiscipliné durant tout l'entretien, allant même jusqu'à pointé sa pistole sur le suspect sans le moindre ordre. Lorsque je lui ordonnai, avec le sergent Dunwall, de mettre aux arrêts monsieur Vassand, le fantassin fou-furieux sortit sa pistole, à nouveau sans ordre, et tira dans la jambe du suspect. Sans que moi ou quiconque puisse réagir, le suspect se dégagea, hurlant que la blessure était sans effet, et entreprit de s'enfuir. Fort heureusement, il fut vite intercepté et immobilisé. La blessure par balle avait totalement disparue, et il ne semblait ignorer la moindre souffrance, même celle infligée par ma lame runique.


Rusant, et alors que je ne comprenais pas encore totalement le fonctionnement des cercles rituels, je prétendis à monsieur Vassand que je trouverai bientôt le cercle dans sa demeure et qu'il lui en coûtera. Cela fonctionna, et à partir de ce moment, le monsieur fut un moulin à information. Les accidents sont le fait d'un démon, considérablement puissant. La conclusion d'un contrat avec lui implique la mort de l'être le plus cher au quémandeur, ici la femme de l'ignoble hérétique. Il prétendit que les méthodes d'invocation étaient fournies par un brigand des worgs rouges, sans donner de nom, mais qu'en revanche, les cercles, censés protéger l'invocateur du démon, était enseignés par ce Galbert Melar, apparemment réputé pour sa maîtrise dans ce domaine.
Monsieur Vassand, en échange de la vie de la femme qu'il devait aimer, a demandé encore plus de richesse qu'il n'en possédait déjà. Preuve s'il en fallait encore, que certains hommes ont le coeur plus noir que celui des démons.


Je trouvai assez rapidement le cercle magique. Comme celui de Margret, il était accompagné d'étranges objets. Une bague de fiançaille, un portrait, et autres. En ramassant l'un d'entre eux, monsieur de Vassand trouva aussitôt la mort, son crâne "accidentellement" explosé par la baignoire de la salle qui se trouvait au-dessus de lui, ne tuant que lui-même et blessant légèrement un de mes hommes.
Sans que nous ayons plus de temps pour fouiller la demeure, celle-ci s'enflamma aussi soudainement que son propriétaire était mort. Je fis évacuer le personnel et mes hommes et le manoir brûla considérablement vite, emportant peut-être des preuves supplémentaires.


La nuit étant avancée, nous rentrâmes à la caserne, décidés aller trouver ce Gelbert Melar dés le lendemain matin.


Signature : Releth Aurelian Syras [Sceau du Grand Inquisiteur[

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Lucius Vaanes
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Re: [Dossier] Op. Punition divine

Message par Lucius Vaanes » 06 août 2017, 11:42

OPERATION PUNITION DIVINE
Dirigeant de l'Opération : Grand Inquisiteur Releth Syras
Lieu : Cité d'Easternguard Date : 17/01/36 18/01/36 Type : Investigation
Objectif : Lever le voile sur les événements frappant la ville et y mettre fin
Participants : Ordre de la Purification avec l'assistance du Cinquième Bataillon d'Infanterie de la Lance Ardente


Déroulement de la mission :
Nous nous rendâmes donc à Aestran à la recherche de Gelbert Melar. Nous le trouvîmes dans la librairie qu'il possédait, dans sa chambre à l'étage, protéger par un cercle magique de la même sorte que celui trouvé à la demeure Vassand. L'interrogatoire nous révéla plusieurs choses intéressantes : Cet homme était le conseiller de l'ancien comte du domaine, et le démon que nous pourchassions avait déjà agit à Aestran il y a des années, alors même que mon Ordre n'était encore formé. Il prétend, et je n'ai jusque là aucune raison de penser le contraire, avoir aider Vassand, et seulement Vassand, à créer un cercle pour se protéger du démon car il ignorait que ce dernier avait passer un pacte avec le défunt Vassand. Il expliqua également que cela faisait quatre ans qu'il était confiné dans sa chambre, ne pouvant quitter le cercle protecteur sans risquer la colère du démon.
Chose inquiétante, notre groupe a été victime d'une attaque de démons, en pleine ville. Un portail invoqué déversa quelques diablotins. Nous nous servîmes du cercle protecteur, et le portail finit par se refermer de lui-même au bout du compte.
Le vieil homme nous apprit également l'existence d'une bibliothèque caché dans le château du comte, abritant notamment un ouvrage dédié au cercles magiques trouvés depuis le début de l'enquête ainsi qu'une énorme collection de bouquins dédiés aux démons et, soit-disant, à leur lutte. Il nous avertit qu'un démon supérieur, placé là par notre cible, protégeait le livre au sujet des cercles. Une intervention rapide et efficace de notre part permit en effet de trouver la bibliothèque, abattre son gardien démoniaque et récupérer la précieuse collection d'ouvrages.


En rentrant à Easternguard, l'enquête menée par divers éléments de notre groupe au sein des familles des victimes nous amena à débusquer des individus qui, tout comme monsieur Vassand, avaient sacrifié leurs plus estimés proches en échange de faveurs impies. Les confessions de ces hérétiques, condamnés à la purification par le feu quoiqu'il arrive, nous orienta à nouveau sur les Worgs Rouges, en nous livrant surtout le lieu de leur repère, un entrepôt des quartiers pauvres.
Nous nous y rendîmes dés le lendemain, décidés à nettoyer cet endroit et à en terminer avec ce fléau. Malgré le fait que les brigands s'attendaient visiblement à nous recevoir, et malgré l'aide de forces démoniaques également, les hérétiques furent vaincus. Un cercle démoniaque fut brisé, et le chef du gang, dans son dernier souffle et souhaitant se venger des manipulations et mensonges du démon, cracha qu'une secte dédiée à ce dernier avait pour repaire la maison close du quartier riche de la ville.


Ce fut dés lors notre prochaine cible.

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